Télévision Numérique Terrestre en RDC: fin de la télévision analogique

On en parle de partout, à Lubumbashi, La TNT tiendra-t-il ses promesses ?

A 6 jours du date fixée pour le passage de l’analogique au numérique, l’inquiétude prend plusieurs médias congolais. Le médias congolais sont en retard, difficile de voir ce qui va se passer après le 17 juin 2015

Lorsqu’un pays passe a la transmission numérique, l’analogique doit nécessairement arrêter d’émettre pour ne pas créer les interférences. C’est le problème à craindre pour ce vaste pays de la République démocratique du Congo dont le paysage audiovisuel est des plus en plus variés et abondants en Afrique centrale. Il se fait que jusqu’en juin, les matériels de base ne sont pas établies : au minimum, une centrale d’émission, une antenne numérique devant être le centre d’émissions pour toutes les télévisions. La suite est donc claire : seuls quelques rares médias, si non moins d’une dizaine, résisteront à ce passage s’il est tenu à la rigueur.

numérique

Depuis 2006, la RDC a signé cet accord avec l’Union internationale des télécommunications(UIT). Pas grand-chose n’a été réalisé. Au 15 juin, les émissions sur la bande UHF jusqu’ici utilisées par les télévisions congolaises devront arrêter. Pour émettre, les télévisions devront s’équiper d’abord des outils de numérisation. Ceux qui ne pourront pas s’équiper dans ce bref délai pourront recourir aux services des « diffuseurs » qui eux momentanément, pourront permettre de palier à l’interdiction d’émettre qui aura frappé leurs médias.

A défaut d’un émetteur numérique, qui coûte cher, les retardataires pourront revenir à l’ancienne technologie analogique, la bande VHF. Cela ne durera que 5 ans et puis, il faut passer au numérique ou arrêter d’émettre. C’est une fortune qu’il faut pour cette mutation. La gêne est grande pour les médias congolais pour la plupart surpris d’apprendre qu’ils doivent muter vers le numérique et dans un bref délai.

Christian Ashavin pour Info Afrique de Kinshasa

Christian Arshavin
Christian Arshavin, diplômé dans le graphisme à l'Institut Technique Salama, habite à Lubumbashi en RDC. Etudiant à Maria Malkia, une université de sciences informatiques avec une spécialisation en "Technologie et Réseaux".