Accueil Pays Afrique australe L’Afrique dans 1000 ans ? Sécheresses et villes noyées…

L’Afrique dans 1000 ans ? Sécheresses et villes noyées…

Une comparaison cartographique entre l'Afrique de 2015 et celle de 3015
Une comparaison cartographique entre l'Afrique de 2015 et celle de 3015

 A quoi pourrait ressembler l’Afrique dans 1000 ans ?

C’est une des questions que se sont posés plusieurs équipes de chercheurs afin de produire un rapport publié par les Nations Unies pour l’environnement. Etude judicieusement prévue car c’est cette année que seront rendu les rapports internationaux lors de l’évènement sur l’environnement et le climat « COOP21 » à Paris.

Une comparaison cartographique entre l'Afrique de 2015 et celle de 3015
Une comparaison cartographique entre l’Afrique de 2015 et celle de 3015

L’Afrique serait amaigrie et les sécheresses plus importantes

C’est un des axes majeur de l’étude, un amaigrissement du continent est clairement évoqué, avec la mer qui viendra inexorablement rogner les terres et ainsi plonger des régions entière sous les eaux.
Les sécheresse amènent déjà un accroissement de la désertification mais le phénomène s’amplifie et des millions de gens doivent et devront migrer afin de pouvoir survive, se nourrir et se développer.

Un rapport alarmant évoque une mer rongeant la terre avec un mètres et demi d’ici l’an 3015 !

Les terres « vertes » et cultivable seront elles aussi diminués de moitié, et ne représenteront plus qu’une bande allant de Dakar au Mozambique, traçant ainsi une « bande de vie » de plusieurs milliers de kilomètres d’Est en Ouest…

Des millions d’habitants contraints à migrer pour survivre…

Les humains devront s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique mondial, c’est ainsi que les Seychelles, l’île Maurice, Sao-Tomé-et-Principe et le Cap-Vert seront noyés, une grande partie de Madagascar disparaîtra sous les eaux. Et des villes entières seront submergées : Lagos (Nigeria), Abidjan (Côte d’Ivoire), Nouakchott (Mauritanie), etc.

Quelque 485 millions de personnes vivent aujourd’hui au seuil du désert. Une situation qui engendre déplacements de population et conflits, comme le rappelle l’actualité récente…

Mireille Modoi