Le monde se révolte contre la barbarie subie par le Kenya #147notjustanumber

Ce sont des centaines de milliers d’anonymes qui, en soutien aux victimes de la tuerie de Garissa, se mobilisent sur les réseaux sociaux.

Les mots sont durs et l’incompréhension est de mise pour décrire le ressenti de millions de gens partout dans le monde.

Comment comprendre un tel acte, comment justifier l’injustifiable ?

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Un cap dans l’indescriptible à été franchi au Kenya le 2 avril 2015 à Garissa

Garissa ville inconnue du monde le 1er Avril est maintenant marquée dans l’histoire d’un des évènement les plus tragique dans l’histoire du terroriste Islamique. Ce n’est pas une nouveauté pour le Kenya et la menace avait hélas déjà été mise à exécution lors de la prise d’otage de Nairobi.

« Beaucoup se demandent logiquement pourquoi le monde se mobilise pour Charlie Hebdo et pas pour le Kenya ? » Thierry Barbaut

 

 

Mais cette fois, deux choses vont peut-être permettre au monde de comprendre ce que veulent ces Shebabs, et l’enfer qu’ils font vivre à une partie de l’Afrique de l’est:

Premièrement la cible, les étudiants… et les étudiantes.

 Objectif des Shebabs: montrer qu’une seule religion doit être enseignée au Kenya, l’Islam. Et que tout autre type d’éducation est: Haram (interdit), nous retrouvons ici la symbolique du nom du groupe Nigérian Boko Haram (Livre interdit, ou éducation moderne interdite).
La aussi les mêmes modes de destruction de l’accès à l’éducation et particulièrement envers les filles. Il est impensable pour ces barbares de d’empêcher l’accès aux filles et donc aux femmes à l’éducation. Pourquoi empêcher les femmes de s’éduquer ?
Parce qu’elles pourraient supplanter les hommes et leur enlever le pouvoir de soumission !
Pour ces Islamistes les femmes et les étudiantes sont donc un danger réel…

Deuxièmement le nombre des victimes

En effet il ne se passe pas une semaine sans qu’une attaque ait lieu. Un bus mitraillé, une station balnéaire du nord Kenya attaqué, un taxi brousse stoppé et les occupants massacrés, c’est systématique et le mode opératoire identique: « récitez le Coran ou mourrez » ordonnent les bourreaux aux victimes.
Hélas pour eux les terroristes ne parviennent pas à avoir assez de communication et le monde ne réagit pas à ces massacres.
A Garissa, avec 147 morts le monde en parle et les terroristes peuvent recruter et recevoir des soutiens plus fort de la part des groupes de soutiens à ces barbares.
Comme Daesh qui à officiellement noué 32 nouveaux accords de soutien avec des groupes internationaux. Nous sommes bien dans une guerre de la communication digitale 2.0

 

147 morts, un chiffre insoutenable

C’est donc 142 étudiants morts plus trois personnes en charge de la sécurité de l’établissement et 3 membres des forces spéciales du Kenya qui furent abattu le 1er Avril 2015.
Les réseaux sociaux reprennent les messages de soutien, des associations se regroupent, se forment et tentent de mobiliser pour soutenir ces familles brisés par un acte terroriste ignoble, sauvage et digne des pires moments de l’histoire de l’humanité.
Garissa se réveille à Pâques dans un climat d’horreur, mêlant recueillement et dignité.

Soutenons tous ceux qui aident à mieux comprendre ces dramatiques évènement.

Thierry Barbaut