E-reputation des villes en Afrique, mauvaise note en Afrique centrale

L’Africa Digital Lab produit une étude qui compare la présence de 62 métropoles africaines sur Internet

Les cinq meilleures villes africaines de ce classement sont respectivement:

  1. Le Cap (Afrique du Sud)
  2. Alexandrie (Egypte)
  3. Marrakech (Maroc)
  4. Johannesburg (Afrique du Sud) et Windhoeck (Namibie)

Ce résultat amène les auteurs de ce classement à déduire le constat selon lequel le baromètre 2014 révèle «le dynamisme de l’Afrique australe et du Maghreb et montre la faiblesse relative du monde francophone. »

e-reputation-villes-afriqueL’Africa digital lab produit par Hopscotch Système Africa, filiale africaine du groupe de communication français Public Système Hopscotch, explique que les villes du continent ne perçoivent pas encore véritablement l’intérêt d’être présent sur la toile. «L’attractivité économique des villes n’est pas suffisamment portée par la communication digitale.

Ce qui est dommageable au regard de l’intérêt suscité par le continent en termes de potentialités de croissance économique. Axe majeur du développement économique, le potentiel touristique et culturel des villes doit également être soutenu par une présence digitale renforcée », peut-on lire dans l’un des enseignements tirés de ce deuxième baromètre.

Cette popularité numérique des villes africaines est établie à base de plusieurs critères.

Parmi ceux utilisés par l’Africa digital lab, on retrouve:
  • La puissance communautaire avec comme indicateurs: le nombre de fans sur les pages Facebook générées automatiquement par Wikipedia ; le nombre de tweets qui concernent une ville sur une période donnée, etc.
  • La présence sur le Web avec comme indicateurs: requêtes sur la ville effectuées directement par les internautes sur Google ; liens indexés par Google contenant le nom de la ville, etc.
  • Le partage avec comme indicateurs : l’impact des contenus publiés par la ville (nombre de likes, de partages et de commentaires, de personnes qui en parlent et de publications par semaine). Le prochain baromètre sera publié en septembre 2014. Une initiative qui vise à encourager les villes africaines à prendre davantage en compte la communication digitale en ce siècle de mondialisation.

La e-réputation ?

L’e-réputation, parfois appelée web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique, sur le Web, sur Internet ou en ligne, est la réputation, l’opinion commune (informations, avis, échanges, commentaires, rumeurs…) sur le Web d’une entité (marque, personne, morale (entreprise) ou physique (particulier), réelle (représentée par un nom ou un pseudonyme) ou imaginaire).

Elle correspond à l’identité de cette marque ou de cette personne associée à la perception que les internautes s’en font.

Cette notoriété numérique, qui peut constituer un facteur de différenciation et présenter un avantage concurrentiel dans le cas des marques, se façonne par la mise en place d’éléments positifs et la surveillance des éléments négatifs. L’e-réputation peut aussi désigner sa gestion, via une stratégie globale et grâce à des outils spécifiques (activité à l’origine de nouveaux métiers) pour la pérennité de l’identité numérique.

Thierry Barbaut

Thierry BARBAUT
Thierry Barbaut - Directeur des financements solidaires chez 42 www.42.fr - Spécialiste en nouvelles technologies et numérique. Montage de programmes et de projets à impact ou les technologies et l'innovation agissent en levier : santé, éducation, agriculture, énergie, eau, entrepreneuriat, villes durables et protection de l'environnement.