1 Milliard de Smartphones dans le monde, 2 Milliards prévu pour 2015…

Un habitant de la planète sur 7 possède ce type de terminal.

Le cap des deux milliards sera passé en 2015 estime Strategy Analytics.

Et les technologies s’affolent avec des modèles stupéfiants pour 2015… Film écrans et appareils flexible ou projecteurs intégrés…

Seuil historique pour les smartphones. Selon les calculs de Strategy Analytics, on compte depuis le troisième trimestre de cette année 1,038 milliard de smartphones utilisés sur la planète contre 708 millions un an plus tôt.

On dénombre donc un smartphone pour sept habitants, ce qui laisse une marge considérable. Le deuxième milliards sera atteint en 2015, estime le cabinet d’analyse.

La croissance sera notamment portée par l’essor des réseaux haut et très haut débit mobile et par les pays émergents où les smartphones deviennent le point d’accès principal au Web là où les infrastructures fixes sont âgées ou inexistantes.

Le taux de pénétration est évidemment très disparate selon les régions du monde mais il atteint presque 60% en Amérique du Nord et 40% à 45% en Europe en moyenne.

Bref, le smartphone se généralise, se démocratise et finalement, permet a tous de mieux communiquer. Point éssentiel au développement en Afrique…

Mais revenons sur le marché du mobile en Afrique

Selon une étude publiée par le cabinet de conseil international  PricewaterhouseCoopers, le secteur des télécommunications en Afrique n’est plus  un marché au « fort potentiel », mais un marché à « croissance  élevée ».

Dans une étude intitulée « Communications review, telecoms in Africa:  innovating and inspiring », le cabinet de conseil PricewaterhouseCoopers (PwC)  affirme que le continent, malgré ses 500 millions d’abonnés mobiles, reste  encore un marché inexploité.
Selon ce rapport, « avec des milliards de  dollars d’investissement international et le nombre d’abonnés en forte  augmentation à travers le continent, le marché des communications africain a  atteint un point d’inflexion : le fort potentiel commence à se transformer en  forte croissance. ». Le cabinet estime ainsi qu’une augmentation de 10% de  la pénétration mobile dans un pays donné résulte dans une hausse de 0,6% du taux  de croissance économique.

Pour PwC, le continent est aussi un « laboratoire  mondial » qui a permis l’émergence d’applications numériques et mobiles  innovantes.

Pour PwC, le continent est aussi un « laboratoire mondial » qui a  permis l’émergence d’applications numériques et mobiles innovantes réplicables  ailleurs dans le monde. Le rapport cite notamment le succès du paiement mobile,  ainsi que les apports de la technologie mobile aux secteurs du commerce, de la  santé et de l’éducation.

Évaluer les réseaux

Le marché du mobile africain a continué d’enregistrer une augmentation rapide  des abonnés, qui sont passés de 16 millions en 2000 à 500 millions en  2012. Mais, pour accomplir les promesses de cette forte croissance, PwC  enjoint les opérateurs à évaluer et à améliorer les performances actuelles de  leurs réseaux avant de mettre efficacement en œuvre une nouvelle génération de  réseaux capable de supporter les technologies les plus récentes.

En effet, l’explosion du nombre de  téléphones, la complexité croissante  des infrastructures et  les pressions concurrentielles au  sein des différents marchés ont fortement pesé sur les réseaux existants. La dégradation de la  performance qui en résulte a un impact commercial significatif sur l’activité : elle  conduit à une utilisation réduite, augmente les coûts de maintenance et  d’assurance et augmente le  taux de désabonnement. Selon PwC, une évaluation pourrait améliorer  les performances des réseaux de 20%, tout en réduisant les dépenses  d’investissement de 5% à 30% dès la première année.

Thierry Barbaut
Strategy Analytics

Thierry BARBAUT
Thierry Barbaut - Directeur des financements solidaires chez 42 www.42.fr - Spécialiste en nouvelles technologies et numérique. Montage de programmes et de projets à impact ou les technologies et l'innovation agissent en levier : santé, éducation, agriculture, énergie, eau, entrepreneuriat, villes durables et protection de l'environnement.