Afrique: P8, le dernier bijou de Huawei dévoilé à Johannesburg

Huawei a réuni le 15 avril dernier la presse internationale à Londres pour le lancement de son nouveau flagship. Le P8… et une surprise de taille.

L’arrivé sur le marché européen était fixé a mi-mai. Aussitôt annoncé, aussitôt lancé le 2 juillet en Afrique du sud, Voyez-vous l’écart de lancement entre l’Europe et l’Afrique ? Je partage la même idée avec le Fondateur d’Info Afrique de dire que le continent africain sera comme un hub (concentrateur) des nouvelles technologies dans les années avenir. Nous vivons une période où les différents fabricants de smartphones se battent pour trouver une place de taille dans le marché Africain. L’Asie a déjà compris, le marché est rentable en Afrique, et pour votre petit rappel, Samsung a lancé sa mouture S6 en RDC, Google prêt à débarqué en RDC, et maintenant Huawei lance son dernier bijou en Afrique du Sud. C’est du lourd dans la cours de grand avec P8.

Leader sur le marché des infrastructures réseau, Huawei nourrit à présent de grandes ambitions dans le marché des smartphones et des objets connectés. L’idée est toujours la même : proposer des produits innovants sur le plan technique et bénéficiant d’un design galbé à la perfection avec une qualité de fabrication élevée. Cette recette est mise à l’œuvre pour le P8.

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Huawei P8 se frotte avec le géant en battant le record dans la finesse

Après le P6 en 2013 et le P7 en 2014, voici donc le P8, qui était lancé le 2 juillet à Johannesburg Country Club à Johannesburg. La rencontre  était celui de la découverte pour  les partenaires, journalistes et clients qui partagent une passion commune : la technologie et l’innovation. Il était 20h et demi. Le nouveau bijou se dévoile enfin au  grand public…

Au programme, un smartphone haut de gamme, mais un prix encore raisonnable. Avant tout, un mot sur l’emballage et le conditionnement du smartphone. Il est particulièrement soigné et original, reprenant l’idée des tiroirs d’une petite boîte à bijoux. Pour ce nouvel opus, Huawei abandonne le dos en verre de la génération précédente au profit d’une coque en un seul corps (unibody) en aluminium.

Celle-ci nécessiterait 810 heures de travail d’usinage et de polissage… Impressionnant : la finition est remarquable, avec un ajustage parfait des différents composants et des détails très soignés. Le bas du téléphone présente de petites vis à « la Apple » et des ouïes permettant au haut-parleur de s’exprimer. Le côté droit est chargé, surtout si on le compare au côté opposé entièrement vide. En effet, vous y trouverez deux ouvertures dissimulant respectivement la carte NanoSIM et la microSD ainsi que les boutons de volume et d’allumage. Les lignes générales sont assez rectilignes, avec simplement les angles qui s’arrondissent.

Le dos est entièrement plat, l’appareil photo ne dépassant pas du tout. La façade avant tout aussi épurée et largement occupée par l’écran de 5,2 pouces, les boutons Android étant intégrés à celui-ci. Le P8 mesure 144,9×72,1mm ; il est donc un peu plus grand que LG G2, qui offrait un écran de même taille, ou encore que le Galaxy S6 de Samsung. En revanche, il bat tout le monde en ce qui concerne l’épaisseur puisqu’elle est seulement avec 6,4 mm contre 6,8 mm pour le S6 ou encore 6,9 mm pour l’iPhone 6. Avec 144 g sur la balance, il est à peine plus lourd que ses concurrents. Le P8 est résistant aux projections d’eau, mais n’est pas présenté comme étanche.

Le processeur est développé par ses propres plateformes mobiles avec sa filiale HiSilicon. Le P8 inaugure la toute nouvelle réalisation maison : le Kirin 930. La mémoire vive du P8 est de 3072 Mo avec un stockage interne allant jusqu’à 16 Go, un appareil photo intégré offrant une résolution d’images de 13 Méga Pixels. Coté connectivité, le Bluetooth est d’une version 4.1, le fabricant n’ont pas oublié le Wi-Fi, et la GPS Batterie est de 2680 milli Ampère heure (mAh) qu’on ne peut pas remplacer. Le tout tournant sous un système d’exploitation Android 5.0.

Il faudra tout de même voir ce qu’il peut donner en pratique, si vous l’avez déjà essayé, dites nous ce que vous apprécier, nous serons heureux d’apprendre de nouvelles choses !

Christian Arshavin
Christian Arshavin, diplômé dans le graphisme à l'Institut Technique Salama, habite à Lubumbashi en RDC. Etudiant à Maria Malkia, une université de sciences informatiques avec une spécialisation en "Technologie et Réseaux".